Par contre, on peut réaliser localement, sur les points d'émission, des zones de brouillards ponctuels. Ceux ci auront pour but soit de provoquer une très légère humidification des matériaux directement sur les bandes transporteuses pour prévenir l'envol des poussières, soit de forcer celles ci, déjà en suspension dans l'air, à passer dans un rideau de micro brouillard très dense.
Dans ce dernier cas, on obtient des poussières à sédimentation rapide par alourdissement des particules à sédimentation lente.
Des capotages seront alors utilisés sur les lieux d'émission, de manière à obliger les poussières à traverser ceux ci, qui serviront en quelque sorte de " chambre d'humidification " des poussières. Ces capotages servent aussi à réduire la vitesse des poussières, ce qui favorise leur humidification et leur sédimentation.
Il faut savoir que le dimensionnement correct des capotages est d'importance capitale. En effet, la micro brouillard n'atteint sa pleine efficacité que lorsque la vitesse des poussières est en dessous d'un certain seuil. Plus la vitesse dépasse ce seuil, moins bonne sera l'efficacité du procédé. Le savoir-faire acquis pendant de longues années de pratique permet à notre société de garantir le dimensionnement des capotages, donc les résultats annoncés.
L'utilisation des capotages accélère la sédimentation des particules lourdes, toutefois, sans addition du micro-brouillard, la seule présence de capotages ne permet pas la sédimentation des poussières fines.
Les schémas en annexe illustrent bien les zones d'empoussièrage susceptibles d'être traitées par un micro brouillard avec succès.